Démarches 2015 - 2016
Dans le cadre de sa démarche pour l'amélioration du cadre de vie à Bernex (voir notre dossier), l'ASBEC a demandé à plusieurs reprises en 2015 et 2016 de passer "à la demande" les arrêts de bus TPG sur les communes de Bernex et Confignon pour réduire les nuisances.
Sans succès.
Démarche 2017
L'ASBEC relance la DGT (Direction générale des transports) en vue de l'introduction des arrêts à la demande pour les arrêts de bus sur le territoire de Bernex.
Extrait du communiqué de presse du Conseil d’État
(...) Autre nouveauté de l’étape de décembre 2017, la mise sur demande de l’ensemble des arrêts des réseaux bus et trolleybus. L'usager devra désormais demander systématiquement l’arrêt, qu’il se trouve dans le véhicule ou sur le quai.
Cette mesure, déjà pratiquée dans d’autres villes suisses comme Lausanne, permet des gains de vitesse commerciale.
Les arrêts du réseau tramway restent quant à eux fixes, sauf les arrêts « Maisonnex » (ligne 18), « Dode » (ligne 14), « Grangette » (ligne 12) et « Piscine de Lancy » (ligne 15).
Démarche couronnée de succès
La demande de l'ASBEC est arrivée au bon moment. En effet, les TPG y étaient favorables mais la DGT plutôt réticente.
La démarche de l'ASBEC a permis d'ajouter une pression supplémentaire sur la DGT et le DETA (Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture) en vue d'obtenir un changement.
Les journalistes voyant le verre à moitié vide suite à décision du Conseil d'État ci-dessus, l'ASBEC se manifeste sous forme de lettre de lecteur.
J’aimerais réagir à l’article sur le passage des arrêts de bus des TPG à la demande pour dire que l’ASBEC (Association pour la qualité de vie à Bernex-Confignon) se réjouit pleinement de cette décision du Canton qui répond à une de ses demandes.
Le principal avantage, non mentionné dans l’article - est évident pour les riverains d’une rue où passent de nombreux bus diesel bruyants et polluants : la diminution du bruit causée par les bus diesel durant l’arrêt (rétrogradage extrêmement bruyant jusqu'à 75 dB avec le frein moteur, bien au-dessus des normes de bruit) et le démarrage est un gain très appréciable pour les riverains. En effet, les bus circulent en effet de 5.30 le matin à une heure le lendemain matin. Ce gain est particulièrement important tard le soir ou tôt le matin lorsqu’il y’a peu de passagers qui montent et descendent.
Selon l’OMS il y a grand danger pour la santé lorsque l’on dépasse les 55 dB, la norme d’alarme suisse est à 70 dB.
On peut aussi mentionner une conduite plus feutrée avec moins de freinages et d’accélérations, ce qui devrait conduire à une diminution de la consommation des véhicules et une légère diminution de la pollution. On le sait aujourd’hui le diesel est reconnu comme cancérigène avéré par l’OMS.
Pour les passagers le trajet est également plus agréable s’il y a moins d’à-coups.
La voirie devrait également en bénéficier avec une moindre dégradation de la chaussée (ondulation de l’asphalte aux arrêts).
À noter que le 70 % des 320 bus des TPG sont encore diesel et seulement 30 % électriques.
Avec mes salutations amicales
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Roberto Marano
Membre du comité de l’ASBEC